samedi 15 novembre 2008

HAITI: PROPOSITIONS AU GOUVERNEMENT ET AUX INVESTISSEURS...

Haïti : Propositions au gouvernement et aux investisseurs
Des idées….. Des idées mais…….
vendredi 14 novembre 2008

Par Ives Marie Chanel

Soumis à AlterPresse le 14 novembre 2008

Après les passages des cyclones et ouragans qui ont dévasté le pays et entraîné la perte de centaines de vies humaines, le gouvernement est venu en pompiers annoncer aux citoyens qu’un montant de 200 millions de dollars - tiré des fonds du programme Petro Caribe - allait être mis à contribution dans des interventions et projets de récupération.

Cette nouvelle a surpris plus d’un, car, par absence de transparence, les citoyens n’étaient ni informés de la disponibilité de ces fonds, ni, encore moins, de leur placement dans des banques étrangères.

Le réflexe de nos dirigeants n’a pas évolué ni dépassé celui affiché depuis des lustres par nos hommes d’affaires qui préfèrent importer des produits de base et les revendre en gros et en détail sur le marché local, plutôt que de jouer leur vrai rôle d’investisseurs par la création de véritables entreprises de production, génératrices d’emplois et de richesses.

Laissons de coté le débat sur les contraintes à l’investissement et concentrons-nous d’abord sur la nécessité de changer cette mentalité qui nous fait toujours penser le conjoncturel avec nos instincts égoïstes.

Aujourd’hui, après « les catastrophes des deux écoles », on se retrouve avec les mêmes formules et les mêmes solutions conjoncturelles… les mêmes démagogies qui se démarquent de toute démarche structurelle et constructive.

On se décharge de toute responsabilité et on annonce des mesures qui, j’en suis certain, ne dureront que l’espace d’un matin.

Ces catastrophes en cascade ne sont elles pas, pour nous, de sérieux avertissements, afin que nous prenions conscience de notre situation ?

Le problème d’Haïti n’est il pas les Haïtiens eux mêmes ?

Nous devons voir les choses autrement, refaire cette mentalité basée sur l’égoïsme, l’étroitesse de vues, l’absence de solidarité, les préjugés.

Il nous faut cesser de penser le court terme en regardant nos intérêts immédiats et personnels qui ne se résument qu’en commissions sur les projets, dilapidation des fonds alloués aux projets ou tout simplement au blocage de tout projet non compensé par des largesses de leurs promoteurs.

En complémentarité à un véritable projet visant à renforcer la capacité de l’Etat haïtien à garantir une instruction publique de qualité à tous les niveaux, le gouvernement pourrait procéder à la mise en place pour le secteur privé de l’éducation d’un projet parallèle, dont les étapes d’exécution pourraient être :

1.‐ Une évaluation structurelle et infrastructurelle des écoles ;

2.‐ la désaffectation graduelle des écoles jugées à risque ou logées dans des édifices inappropriés.

Cette désaffectation devrait se faire moyennant la mise à la disposition des écoles, dotées d’une viabilité financière et structurelle, de fonds pour la construction d’immeubles adaptés et répondant aux normes modernes.

Le financement pourrait être mis à la disposition de ces écoles à travers les banques d’Etat ou des structures privées, moyennant la mise à leur disposition par le gouvernement Haïtien d’un fonds de garantie.

L’Etat Haïtien pourrait identifier des espaces pour la construction d’écoles dans les grandes agglomérations (Zonage). Ces espaces pourraient être dotés, au préalable par les services compétents de l’Etat, d’espaces communautaires (terrains de jeux (Volley ball, Basket ball, football, piscine, piste d’athlétisme, gymnasium, parc, jardin botanique, etc.), d’infirmeries ou de dispensaires, de bibliothèques publiques, d’un sous commissariat de police, de salles de projection, Internet Wi fi (développer le concept de zones Wifi).

L’Etat Haïtien se chargerait du lotissement des parcelles, du drainage, de l’électrification et de l’approvisionnement en eau potable de ces véritables villages scolaires. Les parcelles seraient ainsi mises à la disposition des écoles pour la construction des édifices, selon leur taille et leur viabilité financière et structurelle.

Le gouvernement garantirait ensuite le transport des écoliers et des professeurs des différents villages, à des points d’arrêt prédéterminés dans les différentes agglomérations visées par le projet.

Ce projet permettrait de :

1. Réduire graduellement les risques de catastrophes et des pertes en vie humaines dans le secteur scolaire ;

2. Améliorer les conditions d’apprentissage ;

3. Améliorer les résultats au niveau scolaire ;

4. Améliorer le niveau des apprenants et le niveau de connaissance des futurs professionnels ;

5. Donner un plus grand accès aux nouvelles technologies, aux livres, à la pratique du sport aux couches défavorisées ;

6. Faciliter un meilleur contrôle et une meilleure évaluation des écoles ;

7. Contrôler le coût d’accès à l’instruction (contrôle de la scolarité et des frais scolaires) ;

8. Renforcer la pratique sportive et découvrir de nouveaux talents dans les domaines sportifs et artistiques ;

9. Garantir une meilleure sécurité par un contrôle plus efficace de ces zones par la police (les problèmes lies au kidnapping) ;

10. Impact certain sur l’environnement, le développement des villes et l’aménagement du territoire.

Trop beau pour être vrai, diront plus d’un.

Mais les possibilités existent.

Ce qui nous manque, ce sont peut être des idées et de la volonté de faire quelque chose, de travailler pour la postérité.

Le simple citoyen, que je suis, croit que le gouvernement Haïtien gagnerait plus à investir localement les revenus générés par Petro Caribe ou de l’ONA ??? Que de faire des placements dans les banques étrangères ?

Les millions de Petro Caribe pourraient permettre, par exemple, à l’Etat Haïtien, en partenariat avec une banque locale ou internationale, d’entamer la construction de routes nationales à quatre voies dotées de stations de péage.

Les revenus de ces droits de passage pourraient servir à l’entretien de ces routes ou encore à payer les faibles intérêts de ce prêt spécial du Vénézuéla.

L’Etat Haïtien ne pourrait-il pas s’engager dans le développement urbain par la construction de nouveaux quartiers, dotés d’immeubles qui pourraient être mis à la disposition des classes moyennes, des fonctionnaires à travers un système de crédit sur 20 - 30 années ?

De même dirons-nous : que perdra l’Etat Haïtien à investir mensuellement, pendant une certaine période, 10 % des recettes douanières de Malpasse (chiffrées mensuellement à 60 millions de gourdes) dans l’aménagement des aires frontalières de Fonds Parisien et de Ganthier ?

Que perdra l’Etat Haïtien en accédant à la demande des hôteliers du Nord d’éliminer le visa d’entrée pour les ressortissants dominicains et les touristes séjournant en République Dominicaine et en favorisant le développement du tourisme inter frontalier (Nos voisins dominicains sont en avance en éliminant le visa pour les Haïtiens détenteurs de visas américains et canadiens) ?

Que perdra l’Etat Haïtien dans la mise en place d’une zone touristique de libre commerce au niveau de l’axe Malpasse‐ Lac Azuei‐ Fonds Parisien pour contourner le protectionnisme dominicain, en permettant la libre circulation des dominicains jusqu’à Ganthier tous les week-ends ?

Cette mesure, ajoutée à la mise en place d’activités artistiques, sportives et culturelles autour du Lac Azuei, permettrait d’attirer nos voisins qui seraient servis hors taxes par des comptoirs de vente de produits haïtiens (rhum, clairin, boissons gazeuses, artisanat etc.) mis en place en collaboration avec le secteur privé sur le parcours de ce périmètre contrôlé par la police, les douanes et l’immigration.

Un projet novateur donc pour le Centre de promotion des investissements et le Ministère du commerce !

D’aucuns diront que je délire……

des idées ……….

Mais après … qui aura la capacité de les transformer en réalité pour le bien être commun.

mercredi 12 novembre 2008

HAITI - ACCIDENT: AU PAYS DE LA HONTE

Haiti-Accident : Au pays de la honte

mardi 11 novembre 2008

Par Nancy Roc

Soumis à AlterPresse le 11 novembre 2008

Les Haïtiens, un instant animés d’un espoir illusoire par la victoire de Barack Obama, sont tombés de haut le vendredi 7 novembre. La nouvelle s’est propagée, telle une traînée de poudre, de Pétion Ville à toute la diaspora haïtienne : le bâtiment abritant le collège « La Promesse Évangélique », à Nérette, un quartier de Pétion-Ville, vient de s’effondrer sur des centaines d’élèves.

« Horreur en Haïti », titre Radio-Canada à la une de son site. Choc. Désarroi total. Douleur. Les images dans les médias étrangers et sur le site de la MINUSTAH sont insoutenables. Petits corps broyés, visages transformés en masques mortuaires, des mains tendues, des yeux horrifiés. Encore un drame. Un drame de trop ?

Oui, sans doute pour ceux qui ont encore une âme au pays des zombies. Mais et les autres ? Et les responsables ? Que font-ils ? Que feront-ils ? Cela changera-t-il quelque chose ?

L’irresponsabilité proverbiale des dirigeants haïtiens nous conduit à l’implacable conclusion : NON, ils ne feront rien ! Dans quelques jours, quelques semaines, la vie ou plutôt la survie reprendra son cours. Avec sa litanie de drames, d’horreurs, de faits inacceptables.

Cet été, le pays a été dévasté par le passage de quatre ouragans consécutifs en un mois. Bilan : plus de 600 morts, principalement dans la ville des Gonaïves. Selon nos informations, le collège « La Promesse Évangélique », peut accueillir près de 700 enfants, du cycle primaire au secondaire. Un collège au fond d’un ravin, sans route d’accès. Un collège dont le nom résonne tel un parjure. On compte encore les victimes : plus d’une centaine de morts, plus de 150 blessés et, 48h après le drame, il y a peu d’espoir de retrouver des survivants. Le bilan de la tragédie de « La Promesse Évangélique » sera-t-il beaucoup plus lourd que celui des quatre ouragans ? « L’école a un effectif de 700 enfants, mais ils travaillent en double vacation, ce qui veut dire qu’à l’heure où l’accident s’est produit on peut considérer qu’il y avait 350 écoliers à l’intérieur », a précisé Evans Lescouflair, ministre haïtien de la Jeunesse et des Sports à l’AFP. Même s’il a raison, 350 enfants sacrifiés au nom de la gabegie politique et de l’apathie sociale, c’est plus que honteux : c’est monstrueux.

Les résultats d’un populisme mortifère

L’effondrement de cet établissement découle de plusieurs raisons : le matériel utilisé pour sa construction ne répondait pas aux normes. De plus, le pasteur Augustin Fortain, propriétaire de l’école, l’aurait lui-même construite, sans l’aide d’ingénieurs. Suite au drame, la mairesse de Pétion-Ville, Lydie Parent, s’effondre au micro des journalistes : « Nous avions déjà interdit cette construction, mais le propriétaire n’a pas obéi à nos ordres », déclare-t-elle, en admettant que sa municipalité est en partie responsable de cette catastrophe.

Les secouristes s’affairent : des locaux aux étrangers, ils défilent tel un cortège funèbre. Les autorités aussi : du président René Préval au Premier ministre, Michèle Pierre-Louis, en passant par différents ministres, ils sont tous là à constater encore une fois le résultat d’un pays en faillite, un bateau sans gouvernail. Les accusations, parfois incendiaires, fusent contre ceux supposés « diriger » le pays. Seulement voilà : personne ne dirige plus ce pays depuis des années. Tout le monde se déresponsabilise, à commencer par le président. Alors, comment les choses pourront-elles changer ?

Depuis des années, la presse haïtienne dénonce la monstrueuse bidonvilisation et la ruralisation de la capitale. Les constructions anarchiques poussent telles des champignons avec la complicité et le cynisme des autorités. Aucun écho aux avertissements des journalistes. Des cris dans le désert.

Au nom du populisme, les autorités laissent faire le peuple. Pire ! Lorsqu’Yvon Neptune, architecte de formation et ex-Premier ministre sous le second mandat de Jean-Bertrand Aristide, a souhaité détruire les constructions anarchiques en commençant à les raser avec des bulldozers, sur instruction de son chef Jean-Bertrand Aristide, il a dû revenir sur sa décision. Il était apparemment plus important de ne pas déplaire à la population des bidonvilles afin de compter sur elle et ses chimères pour les manifestations de rue contre les opposants au populisme.

Aujourd’hui, il est sans doute trop tard pour arrêter la gangrène de la bidonvilisation qui menace toute la capitale, à commencer par les pauvres des bidonvilles. En témoigne, le silence embarrassé du président Préval qui, pressé par les questions des journalistes concernant les actions urgentes à mener contre le phénomène de la bidonvilisation, n’a pu expliquer cette catastrophe que par « le désordre qui règne dans le pays ».

Récemment, René Préval a attribué les méfaits ravageurs du déboisement à la colonisation, l’occupation américaine et la dictature des Duvalier. Aujourd’hui, selon lui, des enfants sont morts par centaines à cause du « désordre qui règne dans le pays » : pays qu’il dirige depuis 18 ans avec son « frère jumeau », Jean-Bertrand Aristide.

Si le président lui-même n’a que ces réponses à fournir, qui mettra de l’ordre dans le pays ? Qui responsabilisera le peuple ? Qui arrêtera la litanie des drames affectant quotidiennement le peuple haïtien, semant le deuil et la désolation au sein d’une population dont la survie dépend fondamentalement de l’aide de la communauté internationale et de l’encadrement des ONG ? Quand cesserons-nous d’être le pays de la honte ?

dimanche 9 novembre 2008

LE GRAND PRIX HUMANITAIRE DE L'ASSOCIATION DES CHIRUGIENS AMERICAINS

(Extrait du "Le Nouvelliste", 8 Novembre 2008)
Le grand prix humanitaire de l'Association des chirugiens américains

Guy Théodore

Par Adyjeangardy

Les associations de chirurgiens du monde entier continuent d'accueillir avec enthousiasme cette semaine le Premier Grand Prix Humanitaire (Surgeon Humanitarian Award) décerné au Dr Guy D. Théodore par le Collège des chirurgiens des Etats-Unis d'Amérique au cours d'une somptueuse cérémonie à San Francisco en Octobre dernier. Le Prix de l'American Collège of Surgeon fondé en 1913 s'est offert pour la 12e fois en 2008 dans les domaines traditionnels de Chirurgie aux Etats-Unis, mais a décidé de créer cette année le Grand Prix Humanitaire réservé spécialement à un haïtien de pur sang opérant en Haiti, le Dr Guy Deve Theodore. Ce petit fils du président Davilmar Théodore a soulevé cette semaine l'admiration également de membres éminents du Département d'Etat américain, qui le présentent au monde comme un modèle de personnalité indépendante, sensible à la politique sanitaire de son pays et qui participe brillamment à la reconstruction de sa patrie avec son coeur et ses mains jour et nuit sans se lasser.

Le portrait de Théodore

Né à Pignon de parents originaires du Nord'Est (Ouanaminthe), le Dr Guy D.Théodore, après ses études à la Grande Rivière du Nord, s'était retrouvé au Lycée Toussaint Louverture puis à la Faculté de Médecine de Port-au-Prince, qui le conduisit dans un internat en urologie de 1968 à 1970 à l'Hôpital Général de l'Université d'Etat d'Haïti. En 1970, il partit se spécialiser aux Etats-Unis et fut engagé immédiatement au Kings County and Surgeon Episcopal Hospital au service de chirurgie pour une période de 7 ans. En 1977, il est attiré par l'Armée américaine qui recherche des médecins expérimentés. Il s'embarque dans cette aventure sous les drapeaux comme pour rendre hommage au Général Davilmar Theodore, que les Etats-Unis préféraient à tous ses contemporains au début du 20e siècle, mais qui une fois au pouvoir refusa de se livrer entièrement aux chefs de la Maison Blanche, au point de leur interdire le contrôle des douanes et des ports haïtiens jusqu'à la fin de son tumultueux règne empreint d'un patriotisme intraitable. Guy D. Theodore, le petit fils, gravit avec une vitesse effrayante dès 1977 tous les grades d'officier supérieur de l'armée américaine au point de devenir Chirurgien en chef au Little Rock Air Force Base dès 1981, puis l'un des Colonels les plus en vue de la plus puissante armée du monde en 1983. Mais surprise, au moment d'être nommé Général, il refusa de renoncer à sa nationalité haïtienne, démissionna de la US Air Force et retourna chez lui dans les montagnes de Pignon où il était né...Le Dr Guy Deve Théodore est un spécimen rare qui possède toujours une « green card » mais il est fier de dire à tous qu'il n'a jamais changé de nationalité. Sa seule passion : la médecine.

Guy D. Théodore et son entreprise humanitaire

Peter Jenning de regrettée mémoire, en 1994 déclara cet homme Médecin de la Semaine sur ABC News, lui consacrant toute une semaine d'hommages. En 1999, il reçut de l'Association Médicale haïtienne le Prix Léon Audain puis en 2002 le Prix des Nations Unies au cours d'une fête internationale à Washington. C'est d'abord avec son argent qu'il a commencé à bâtir l'hôpital de Pignon dont les premières pierres ont été posées en 1978. Dès son retour au pays en 1983, il avait mis en place cette énorme entreprise humanitaire desservant plus de 600,000 personnes avec une salle d'opération qui avait couté 1,5 million de dollars US, un don de Strike Communion qui travaille à partir des techniques les plus modernes de télédétection, avec la participation de chirurgiens de différents endroits du monde via satellite. « Cet homme et un miracle et sa discrétion ne doit pas nous tromper, c'est désormais l'une des plus grandes figures d'Haïti consacrées à l'étranger ! » déclare émerveillé, le Dr Bradley Wong, Surgical Voluntary Award.

Les habitants de Pignon (140,000) fêtent encore l'événement en ce jour , signalant que l'Hôpital s'est entouré de divers projets d'agriculture d'élevage, d'éducation, d'assainissement, d'animation sociale, et de production économique, dans un contexte moral rigoureux cher à la famille du Dr Théodore élevé dans une église baptise que dirigeait son père. Sa fondation, le Comité de Bienfaisance de Pignon (CBP) qui oeuvre humanitairement dans le Nord, le Nord-Est, le Nord-Ouest, le Plateau Central et l'Artibonite multiplie la création de mini-hôpitaux ou centres de santé avec des lits de cliniques au Dondon, à St. Raphael, à Ranquitte, à la Victoire etc...

L'Hôpital Bienfaisance financé par la Mission Chrétienne de Pignon qui permet aujourd'hui aux femmes d'accoucher sans risque, a réduit considérablement le taux de mortalité infantile, apporte des soins dentaires constants grâce à l'appui de volontaires tels le Dr Jean Petit du Cap Haïtien, Dr. Marvin Loyd, Dr. Claudine Wainright, ou les Dr Robert Smith, et Larry Griffin , tous deux de l' Arkansas. Le Ministère de la Santé Publique en Haïti a offert une clinique mobile en ce sens. L'Hôpital assure aussi le traitement de l'eau, construit des écoles où près de 3,000 enfants reçoivent une instruction hors pair grâce au support de 2,500 écoliers de différentes écoles secondaires américaines. Un office dans l'Iowa coordonne l'aide aux élèves en Haïti sous la supervision de la belle Joanne Schafer, une amoureuse d'Haïti. Le Dr Théodore s'est engagé également dans le reboisement : plus de 1, 500,000 arbres ont été plantés dans cette région de Pigon qui se reverdit jour après jour. Son Email (G.theodore@hospital-pigon.org) est rempli chaque jour de demandes de volontaires qui débarquent en présence des agents douaniers du Cap sur la piste d'atterrissage de l'Aéroport de Pignon aménagé par l'Hôpital, prêts à travailler ou à livrer des médicaments. Le 14 Octobre 2008 à San Francisco, on ne parlait que de cette oeuvre remarquable qui se charge aussi du traitement du VIH sida autant que d'agro-industrie. Le Collège des Chirurgiens Américains a dévoilé un autre secret : Dr Guy Théodore est un chercheur, il s'intéresse même au traitement de la leucémie, le cancer du sang ...

Son engagement total dépasse le domaine médical. Il accumule au cours des ans les titres et les honneurs sans jamais perdre de vue l'essentiel, à savoir l'être humain. Au moment où Haïti semble ne plus pouvoir tenir debout, le Dr Guy D. Théodore par ses actions humanitaires démontre qu'il est possible de prévenir la mort et de voir l'homme guéri un jour de tous ses maux...

Adyjeangardy