mercredi 25 février 2015

HOMMAGE A MAITRE MAURICE MANIGAT

DISCOURS DE CIRCONSTANCE - CAP-HAITIEN, 10 JANVIER 2015 Famille Eplorée, Mesdames; Mesdemoiselles; Et Messieurs; Léopold Cedar Senghor, un ancien président du Sénégal, s’exclamât: “Il y a des noms qui sonnent comme un manifeste.” Maurice Manigat est un manifeste. Le Cap-Haitien a perdu un fils, un fils qui a dispensé des cours de mathématiques, et de physiques à plusieurs générations. Limonade a perdu un fils irremplaçable. Et l’on se souvient que le Cap-Haitien était debout quand Maitre Maurice Manigat se rendit à l’aéroport pour calculer l’angle trigonométrique que fait un avion avec la terre au décollage. Maurice Manigat fut un professeur qui a fait l’honneur de la ville du Cap. 14 janvier 1953 – 28 décembre 2014, le train d’union entre ces deux dates symbolise toute la vie de l’homme : ses rêves, ses réussites, ses ambitions, ses angoisses, ses inquiétudes, ses faillites, ses amours, ses défaites, et ses souvenirs. Nous avons seulement besoin, durant ce séjour terrestre, un cœur pour : 1- Aimer les uns les autres 2- Reconnaitre les talents des uns et des autres 3- Encourager les uns les autres 4- Supporter les uns les autres 5- S’entraider les uns les autres 6- Pardonner les uns les autres, et enfin 7- Vivre en paix les uns avec les autres Moi, LeGrand Parisien Salvant, un ami de la famille des quarante-deux dernières années et considéré comme un frère, peux passer toute la journée pour vous parler de ce frère aux manières simples et d’une humilité exemplaire. Maitre Moye (affectueusement appelé ainsi) fut un homme ordinaire qui a fait des choses extraordinaires. Maurice fut à la fois : un mari, un père, un frère, un conseiller, un ami, un protecteur, et un humaniste. Puisqu’il a passé toute sa vie à enseigner et à préparer les jeunes de ce Nord Héroïque, il vivra éternellement dans notre mémoire. Il n’est pas mort, il dort comme a dit Jésus-Christ, le Seigneur des Seigneurs. Un professeur ne meurt jamais. Maitre Pierre Pithou, dans un discours prononcé au Parlement de Paris, a eu à dire que nul n’est exempt de la mort et de la maladie. Incroyable mais vrai. Cependant, l’apôtre Jean, le seul, dans les Saintes Ecritures, qui mentionne les proclamations solennelles et répétées de Christ nous rapporte dans l’Apocalypse 1 : 18 : « Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles et des siècles. Je tiens les clefs de la mort et le séjour des morts. » Que Jésus-Christ dans son omnipotence, omniscience, omniprésence, et enfin dans sa bonté infinie reçoive l’âme de notre frère ! Au revoir, Maitre Moye. Bon voyage. LeGrand Parisien Salvant