jeudi 24 janvier 2013

HAITI REPOUSSE LA NOMINATION DU REPRESENTANT AMERICAIN

UNE PAGE DE L’HISTOIRE HAITIENNE Haïti repousse la nomination du représentant américain - Le 31 juillet 1817 le représentant du gouvernement américain arrivait au Cap à bord de la frégate Le Congrès, désigné auprès de la cour d'Haïti, porteur du document suivant, une espèce de certificat : « A tous ceux qui ces présentes verront, salut. » Je certifie que Septimus Tyler, écuyer, a été appointé par le président des Etats-Unis pour résider au Cap français dans l'ile de Saint-Domingue en qualité d'agent de commerce et de marine des Etats-Unis d'Amérique, avec pleins pouvoirs et émoluments y appartenant. En témoignage de quoi, moi, James Monroe, secrétaire d'Etat des Etats-Unis, j'y ai souscrit mon nom et ai fait apposer le sceau du Département d'Etat. » Donné dans la cité de Washington le 18 décembre 1816. » Signé : J. Monroe. » Le baron de Dupuy, secrétaire-interprète du roi, traduisit le document soumis et reçut, en retour, la réponse suivante que lui fit parvenir le 1er août 1817 le comte de Limonade, secrétaire d'Etat, ministre des affaires étrangères d'Haïti : « Royaume d'Haïti, Le secrétaire d'Etat, ministre des affaires étrangères d'Haïti, à Monsieur le baron de Dupuy, secrétaire interprète du roi au palais de la Grande-Rivière, le 1er août 1817, l'an 14e de l'Indépendance. « Monsieur le baron, J'ai reçu votre lettre du jour d'hier qui m'annonce l'arrivée de la frégate américaine Le Congrès dans le port de la capitale avec M. Tyler, qui s'est annoncé comme agent pour le commerce des Etats-Unis d'Amérique. » En apprenant l'arrivée de M. Tyler, je m'attendais à recevoir des dépêches de son gouvernement et des lettres qui l'accréditeraient auprès de la cour d'Haïti ; mais j'ai été étrangement surpris, d'après le rapport que vous m'avez fait, qu'il n'était porteur que d'un simple certificat couché dans des termes inusités, inadmissibles, et de plus renfermant les mots de Cap français et d'île de Saint-Domingue, expressions impropres et injurieuses au gouvernement de Sa Majesté. » Malgré le désir que Sa Majesté aurait de voir s'établir des relations de commerce et d'amitié entre les deux gouvernements, je suis dans la nécessité de vous charger de notifier à M. Tyler qu'il ne peut être reçu et considéré comme agent de commerce, n'étant pas muni des pièces authentiques en bonne et due forme qui l'accréditent suffisamment auprès du gouvernement d'Haïti. » Comme il ignore sans doute les usages établis dans ce royaume pour les communications diplomatiques de gouvernement à gouvernement, vous les lui ferez connaître et lui remettrez un exemplaire de la déclaration du roi en date du 20 novembre 1816. » Je regrette que Sa Majesté, étant en ce moment en tournée, ne puisse donner une audience à M. Tyler et au capitaine de la frégate Le Congrès comme ils le désirent. » J'ai l'honneur de vous saluer avec considération... » Comte de Limonade. »

J'AI FAIT UN REVE (MARTIN LUTHER KING, JR

Discours prononcé par Martin Luther King, Jr, sur les marches du Lincoln Mémorial, Washington D.C., le 28 août 1963. - Extrait du discours - « Il y a cent ans, un grand américain, qui jette sur nous aujourd’hui son ombre symbolique, a signé la Proclamation d’émancipation. Cet arrêté d’une importance capitale venait porter lumière, comme un phare d’espoir, aux millions d’esclaves Noirs marqués par les flammes d’une injustice foudroyante, et annonçait l’aube joyeuse qui allait mettre fin à la longue nuit de la captivité. Mais un siècle plus tard, nous devons faire le constat tragique que les Noirs ne sont pas encore libres. Un siècle plus tard, la vie des Noirs reste entravée par la ségrégation et enchaînée par la discrimination. Un siècle plus tard, les Noirs représentent un îlot de pauvreté au milieu d’un vaste océan de prospérité matérielle . Un siècle plus tard, les Noirs languissent toujours dans les marges de la société américaine, des exilés dans leur propre terre. Alors nous venons ici aujourd’hui pour dramatiser notre condition effroyable. Nous venons à la capitale de notre nation pour demander, en quelque sorte, le paiement d’un chèque. Quand les architectes de notre république écrivirent les textes magnifiques de la Constitution et de la Déclaration d’Indépendance, ils signèrent un billet à l’ordre de chaque américain. C’était la promesse que chacun serait assuré de son droit inaliénable a la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur. Il est aujourd’hui évident que l’Amérique a manqué a cet engagement quant à ses citoyens de couleur. Au lieu de faire honneur à cette obligation sacrée, l’Amérique a passé au peuple Noir un chèque qui revient marqué « sans provisions ». Mais nous ne saurons croire que la banque de la Justice a fait faillite. Nous ne saurons croire qu’il n’y a plus suffisamment de provisions dans les grands coffres d’opportunité nationaux. Alors nous venons exiger paiement contre ce chèque, paiement sur demande des richesses de la liberté et de la sécurité que procure la justice. Nous venons également à cet endroit sacré pour rappeler à l’Amérique l’urgence absolue du moment. Ce n’est pas le moment de prendre le luxe de laisser calmer les esprits, ni de nous laisser endormir par une approche gradualiste. Il est temps de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour prendre le chemin ensoleillé de la justice raciale. Il est temps d’ouvrir les portes de l’opportunité à tous les enfants de Dieu. Il est temps de tirer notre nation des sables mouvants de l’injustice raciale jusqu’au rocher solide de la fraternité. Que la nation ne tienne pas compte de l’urgence du moment, qu’elle sous-estime la détermination des Noirs, lui serait fatal. Cet été étouffant du mécontentement légitime des Noirs ne prendra fin qu’à l’arrivée d’un automne vivifiant qui amènera liberté et égalité. L’année 1963 n’est pas une fin, mais un début. Ceux qui veulent croire que les Noirs seront satisfaits seulement de s’exprimer avec force auront un fâcheux réveil si la nation revient aux affaires habituelles comme si de rien n’était. L’Amérique ne connaîtra ni repos ni tranquillité tant que les Noirs ne jouissent pas pleinement de leurs droit civiques. Les orages de la révolte continueront à secouer les fondations de notre pays jusqu’au jour où la lumière de la justice arrivera. Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, qui est sur le point de franchir le seuil de la justice. En luttant pour prendre notre juste place, nous ne devrons pas nous rendre coupables d’actes injustes. Ne buvons pas de la coupe de l’amertume et de la haine pour assouvir notre soif. Nous devons toujours conduire notre lutte dans un haut souci de dignité et de la discipline. Nous ne pouvons pas laisser notre protestation créative dégénérer en violence physique. Encore et encore, nous devons atteindre ce niveau exalté où nous opposons à la force physique, la force de l’âme. Le militantisme merveilleux qui a pris la communauté noire ne doit pas nous amener à nous méfier de tous les Blancs, puisque beaucoup de nos frères Blancs, on le voit par leur présence ici aujourd’hui, se sont rendus compte que leur destin est lié au nôtre, et que leur liberté dépend étroitement de la nôtre. Nous ne pouvons pas marcher seuls. Et quand nous marchons, nous devons jurer d’aller toujours de l’avant. Nous ne pouvons pas faire demi-tour. Il y en a qui demandent aux fervents des droits civiques, « Quand serez-vous satisfaits ? » Nous ne saurons être satisfaits tant que nous ne pouvons pas laisser nos corps fatigués se reposer dans les motels des routes ni les hôtels des villes. Nous ne saurons être satisfaits tant que les Noirs ne peuvent bouger que d’un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne saurons être satisfaits tant qu’un Noir du Mississippi n’a pas le droit de voter et qu’un Noir à New York ne voit rien pour lequel il peut voter. Non, non, nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déchaînera comme les eaux, et que la rectitude sera comme un fleuve puissant. Je ne suis pas sans savoir que certains d’entre vous arrivent ici après maintes épreuves et tribulations. Certains d’entre vous viennent directement des cellules étroites de prison. Certains d’entre vous viennent des régions où votre quête pour la liberté vous a laissés meurtris par les orages de la persécution et renversés par le vent de la brutalité policière. Vous êtes les vétérans de la souffrance créative. Persévérez dans l’assurance que la souffrance non-méritée vous portera rédemption. Retournez au Mississippi, retournez en Alabama, retournez en Géorgie, retournez en Louisiane, retournez dans les ghettos et quartiers pauvres de nos villes du Nord, en sachant que cette situation, d’une manière ou d’une autre, peut être et sera changée. Ne nous complaisons pas dans la vallée de la désespoir. Je vous dis aujourd’hui, mes amis, que malgré les difficultés et les frustrations du moment, j’ai quand même fais un rêve. C’est un rêve profondément enracinée dans le rêve américain. J’ai fait un rêve, qu’un jour, cette nation se lèvera et vivra la vrai signification de sa croyance : « Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux. » J’ai fait un rêve, qu’un jour, sur les collines de terre rouge de la Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité. J’ai fait un rêve, qu’un jour même l’état de Mississippi, un désert étouffant d’injustice et d’oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice. J’ai fait un rêve, que mes quatre enfants habiteront un jour une nation où ils seront jugés non pas par la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère. J’ai fait un rêve aujourd’hui. J’ai fait un rêve, qu’un jour l’état de l’Alabama, dont le gouverneur actuel parle d’interposition et de nullification, sera transformé en un endroit où des petits enfants noirs pourront prendre la main des petits enfants blancs et marcher ensemble comme frères et sœurs. J’ai fait un rêve aujourd’hui. J’ai fait un rêve, qu’un jour, chaque vallée sera levée, chaque colline et montagne sera nivelée, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux seront faits droits, et la gloire du Seigneur sera révélée, et tous les hommes la verront ensemble. Ceci est notre espoir. C’est avec cet espoir que je rentre au Sud. Avec cette foi, nous pourrons transformer les discordances de notre nation en une belle symphonie de fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, être emprisonnés ensemble, nous révoltons pour la liberté ensemble, en sachant qu’un jour nous serons libres. Quand ce jour arrivera, tous les enfants de Dieu pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patriotique, « Mon pays, c’est de toi, douce patrie de la liberté, c’est de toi que je chante. Terre où reposent mes aïeux, fierté des pèlerins, de chaque montagne, que la liberté retentisse. » Et si l’Amérique veut être une grande nation, ceci doit se faire. Alors, que la liberté retentisse des grandes collines du New Hampshire. Que la liberté retentisse des montagnes puissantes de l’état de New York. Que la liberté retentisse des hautes Alleghenies de la Pennsylvanie ! Que la liberté retentisse des Rocheuses enneigées du Colorado ! Que la liberté retentisse des beaux sommets de la Californie ! Mais pas que ça, que la liberté retentisse des Stone Mountains de la Géorgie ! Que la liberté retentisse des Lookout Mountains du Tennessee ! Que la liberté retentisse de chaque colline et de chaque taupinière du Mississippi ! Que la liberté retentisse ! Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque état et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs et Gentils, Catholiques et Protestants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir, « Enfin libres ! Enfin libres ! Dieu Tout-Puissant, merci, nous sommes enfin libres ! » Martin Luther King, Jr (Canal+Haiti.net)

DOSSIER DE CORRUPTION: $150,000,000 US DE DOMMAGE...

Actualités - TOUT-HAITI Dossier Corruption:$150,000,000 US de dommage - Sophia et Olivier Martelly cités pour comparaitre au tribunal correctionnel dans 3 jours francs Détails - Catégorie : Actualités - Publié le jeudi 24 janvier 2013 18:18 D'avoir à comparaitre au Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, dans le délai de 3 jours francs, dès dix heures du matin, par devant le juge siégeant en ses attributions correctionnelles, à suivre, au besoin toutes les audiences subséquentes dudit Tribunal, toujours à mêmes jour et heure que dessus, jusqu'au jugement définitif de la cause, pour : ATTENDU QU'en octobre 2011 , la citée Sophia ST REMY MARTELLY, lors d'un voyage au Brésil, a eu plusieurs rencontres, notamment avec Marco Farani, Ministre et Directeur de l'Agence Brésilienne de Coopération (ABC), dans le cadre de la coopération dans lutte contre la faim, et ce, en s'immisçant dans des domaines réservés aux Ministères de la Planification et de la Coopération Externe et des Affaires Sociales et du Travail, de la Santé Publique et de la Population et des Affaires Etrangères ;- ATTENDU QU'aucune délégation de compétence n'a été faite à ce sujet ; - ATTENDU QUE lors des festivités de fin d'année de 2011 la Dame Sophia ST REMY MARTELLY avait à sa disposition plusieurs dizaines de MILLIONS DE GOURDES, alors qu'elle n'est pas comptable des deniers publics ; - ATTENDU QUE Olivier MARTELLY a admis avoir à sa disposition une enveloppe de plus de CINQ MILLIONS DE DOLLARS AMERICAINS ($ 5,000,000.00 US) millions de dollars américains pour construire des terrains de football dans les dix départements du pays; - ATTENDU QUE dans une interview publiée par le Journal Le Nouvelliste le 13 juin 2012 le cité Olivier MARTELLY a déclaré que ces fonds qui servent à construire ces mini-stadiums proviennent du trésor public ; - ATTENDU QUE le cité Olivier MARTELLY a déclaré lors de l'inauguration du prétendu mini-stadium de Gressier qu'il était le Superviseur de l'exécution de ces travaux ; Que sa mission consistait à s'assurer que lesdits travaux répondaient aux normes exigées dans le projet de départ ; - ATTENDU QUE l'intervention du cité Olivier MARTELLY dans les travaux d'infrastructures sportives du Pays doit faire l'objet d'une nomination du titulaire du Ministère de la Jeunesse et des Sports et de l'Action Civique conformément à l'Organigramme dudit Ministère et des normes régissant la Fonction Publique ; - ATTENDU QUE la Première Dame et son fils n'ont aucun statut juridique les habilitant de part leur qualité à jouer un quelconque rôle dans l'Ordre politique, administratif et juridique du Pays ou dans la Gestion des Institutions Publiques ; Qu'ils ne bénéficient d'aucun privilège juridictionnel ou protocolaire et n'ont aucune place dans le Budget de la République ; - ATTENDU QUE toute intervention de leur part dans l'Ordre politique, administratif et juridique de la République, se manifestant par la gestion ou le maniement des deniers publics, est subordonnée à l'accomplissement des formalités prévues par les règles régissant la Fonction Publique ; - ATTENDU QUE la qualité d'épouse ou de fils du Chef de l'Etat n'est pas un statut conférant à leur titulaire des prérogatives ou des attributions les autorisant à poser des Actes de Puissance Publique au même titre que les Autorités constituées ; Qu'il s'agit de préférence de titres découlant d'une situation conjugale et ou familiale ; - ATTENDU QUE l'épouse du Chef de l'Etat et son fils sont des citoyens parmi les autres, astreints au respect scrupuleux des lois de la République et ne jouissant d'aucun régime dérogatoire au droit commun; - ATTENDU QUE toute immixtion sans titre dans l'exercice d'une fonction publique par l'accomplissement de l'un des actes réservés au titulaire de cette fonction est un fait infractionnel baptisé par le code Pénal haïtien usurpation de fonction; - ATTENDU QUE l'usurpation de fonction implique le fait d'exercer une activité dans des conditions susceptibles à créer dans l'esprit du public une confusion avec l'exercice d'une fonction publique ou d'une activité réservée aux Autorités légalement constituées; - ATTENDU QUE l'usurpation de fonction fait partie des infractions répertoriées aux Sections du Titre premier, Chapitre III du Code Pénal traitant des infractions contre la Chose Publique en général et contre la Paix Publique en particulier ; Qu'elle constitue un fait répréhensible portant une atteinte gravissime à l'Autorité de l'Etat ; Que les agissements illégaux de la Première Dame et de son fils constituent des attentats contre les Institutions Publiques et les Intérêts Supérieurs de la Nation haïtienne; - ATTENDU QUE l'usurpation de fonction constitue l'une des formes de détournement, d'appropriation du pouvoir et d'inversion des hiérarchies allant à l'encontre des normes régissant la Fonction Publique, qui elle, relève d'une délégation de l'Autorité et d'une portion de pouvoir définie et circonscrite dans son exercice; - ATTENDU QUE l'usurpation de fonction se pare d'une couleur de violence réelle et symbolique, faisant de son auteur un individu se mettant de facto et de jure hors la loi; ATTENDU QUE l'idée centrale à la base de cette infraction est la rupture totale de l'ordre juridico-constitutionnel de l'Etat; - ATTENDU QUE le Code Pénal dispose en son article 217 : « « Quiconque, sans titre, se sera immiscé dans des fonctions publiques civiles ou militaires, ou aura fait les actes d'une de ces fonctions, sera puni d'un emprisonnement d'un an à trois ans sans préjudice de la peine de faux, si l'acte porte le caractère de ce crime » »; - ATTENDU QUE le trouble social né de la violation de la loi pénale occasionne des préjudices à la société, donc, aux citoyens. - ATTENDU QUE tout citoyen qui s'en estime lésé peut ester en justice pour réclamer la réparation des préjudices subis. - ATTENDU QUE les agissements des cités Sophia ST REMY MARTELLY et Olivier MARTELLY ont causé des préjudices au requérant; - ATTENDU QUE ces préjudices devront être réparés en espèces sonnantes et trébuchantes conformément aux articles 1168 et 1169 du Code Civil; - ATTENDU QUE toute partie qui succombe en justice est passible des dépens; - PAR CES CAUSES ET MOTIFS, tous autres à suppléer de droit, d'office et d'équité, entendre le Tribunal correctionnel Déclarer constant le délit d'usurpation de fonction reproché aux cités, l'imputer aux cités, et sur la demande du Ministère Public, les condamner à 3 ans d'emprisonnement et à l'amende exigée au profit de l'Etat ; les condamner à CENT CINQUANTE MILLIONS DE DOLLARS AMERICAINS ($ 150,000,000.00 US) de dommages intérêts, montant qui sera versé par le requérant au Trésor Public contre bonne et valable quittance. Ce faisant ce sera droit. Et à ce qu'ils n'en ignorent ou n'en prétextent ignorance, je leur ai, audit lieu, étant et parlant comme dessus, laissé séparément copie de mon présent exploit. Dont acte. Le coût est de cent cinquante gourdes. Apposé sur l'original et la copie le timbre requis par la loi. A la requête de Enold FLORESTAL, propriétaire, demeurant et domicilié à Port-au-Prince

dimanche 20 janvier 2013

ACTE DE L'INDEPENDANCE

UNE PAGE DE L’HISTOIRE HAITIENNE - «Pour rédiger l’acte de l’indépendance, il nous faut la peau d’un blanc pour parchemin, son crane pour écritoire, son sang pour encre et sa baïonnette pour plume » DIXIT Jean-Jacques Dessalines Le Grand, Empereur d’Haïti.