samedi 16 novembre 2013

HAITI-HISTOIRE: DE VERTIERES A CE JOUR EN PASSANT PAR LE PONT ROUGE (3 DE 4)

Haïti-Histoire : De Vertières à ce jour en passant par le Pont Rouge (3 de 4)- vendredi 15 novembre 2013 - Par Leslie Péan - Soumis à AlterPresse le 13 novembre 2013 - Dessalines contracte des emprunts auprès des commerçants pour s’approvisionner en armes et en munitions. Les marchands de Philadelphie qui amènent sur le Connecticut la couronne et les habits somptueux pour le sacre de l’empereur Dessalines en octobre 1804 font bombance. La position des négociants américains est particulièrement importante. Dessalines accorde un traitement spécial aux commerçants américains. En effet dans le décret numéro 36 en date du 1er août 1805, Dessalines déclare : « À dater de la publication du présent décret, tout capitaine étranger, à son arrivée dans un des ports de l’île, sera tenu de faire cautionner son bâtiment par une maison de commerce haïtienne ou américaine, expressément commissionnée ad hoc, à laquelle il confiera le dépôt et la vente des marchandises par lui importées [1]. » La porte est ouverte au quasi-monopole que les Américains et les Anglais auront dans le commerce de consignation. Depuis septembre 1805, les négociants étrangers sont obligés par la loi de confier leurs cargaisons à des Haïtiens et des Américains qui sont dénommés consignataires. Par exemple, la firme Powell, Kane and Co. reçoit de Dessalines la commission de consignataire le 22 septembre 1805. Cette firme transfère ce privilège et la patente de commissionnaire à Siméon Johnson [2], un américain résidant aux Gonaïves, le 5 juillet 1806. Ces négociants consignataires, choisis personnellement par Dessalines, sont chargés de vendre en détail les produits importés, mais également les denrées que les commerçants étrangers veulent acheter. À l’achat comme à la vente, les négociants consignataires reçoivent une commission de 6% du montant des transactions. Les commerçants américains et anglais Jacob Lewis et Robert Sutherland vont monopoliser le commerce extérieur haïtien dès 1806. Les rapports des dirigeants du nouvel État avec ces commerçants étrangers connaissent des hauts et des bas. Avec son pouvoir discrétionnaire contre les commerçants contrebandiers, Dessalines pouvait aller jusqu’à la condamnation à mort. Ce fut le cas avec le commerçant anglais Thomas Thuat établi à Jacmel depuis 30 ans. Ce dernier fut assassiné sous les ordres de Dessalines en 1806, et sa fortune servit à la création de l’entreprise commerciale Innocent et Cie au nom du fils de l’empereur. Mais en même temps, Dessalines pouvait être généreux et soustraire du massacre des Français le riche négociant français Chéry Brochard. D’autres négociants bénéficièrent également d’un traitement de faveur. Toutefois, Dessalines garde sa motivation essentielle pour pouvoir gouverner. Ses décisions contre certains commerçants ne sont absentes de ce calcul. Aussi il demande le 8 septembre 1806 au directeur des Domaines Inginac de vérifier les comptes des commerçants MacIntosh et Hopsengarther établis aux Cayes et de leur faire payer les droits et taxes dus à l’État. Après vérification, MacIntosh fut obligé de payer 120 000 gourdes et Hopsengarther 60 000 gourdes [3]. Mais s’assurer que l’État reçoive ce qui lui est dû ne signifie nullement que l’État remplit ses propres responsabilités. Par exemple, André Vernet, ministre des Finances, refusa, sur ordre de Dessalines, de payer le commerçant américain Jacob Lewis pour 2 832 barils de poudre et d’autres munitions que ce dernier avait livrés au général Pétion le 27 août 1804. Dessalines avait dit à Vernet de payer plutôt un autre fournisseur américain qui venait de lui livrer d’autres marchandises à Saint Marc. Pétion commença par présenter des excuses [4] au commerçant américain le 20 janvier 1806 et lui offrit, en attendant de le rembourser complètement, une partie de sa récolte de café sur une habitation qu’il avait à Jacmel. Toutefois Jacob Lewis continua ses activités et transporta pour Dessalines les troupes haïtiennes envoyées au Venezuela avec Miranda en 1806. Après l’assassinat de Dessalines il présenta à nouveau sa créance à Pétion qui lui promit de payer. En effet, le 20 août 1807, Pétion prit un arrêté allouant la récolte de café d’une des habitations de Mme. Dessalines jusqu’au paiement intégral de la dette [5]. La décision de Dessalines de faire payer les commerçants contrebandiers a eu des effets désastreux pour lui. Ces derniers ont alors participé à la conspiration contre lui en tirant les ficelles des généraux et autres militaires qui avaient fait main basse sur les propriétés des anciens colons. Une partie de la fortune accumulée à travers la contrebande a servi à financer le soulèvement contre l’empereur. En exploitant certains agissements de ce dernier, dont son pouvoir absolutiste, le gaspillage des deniers publics et ses nombreuses maîtresses qui, dans les grandes villes du pays, émargeaient au budget de l’État. Des pratiques auxquelles s’adonnaient les autres généraux dont Geffrard dans le Sud. Dessalines accordait des monopoles à qui il voulait, faisant aussi bien des mécontents que des heureux. L’impopularité de Dessalines parmi les généraux grandit. Ils décident de comploter contre lui. La conspiration fait tâche d’huile, tout comme ce fut le cas à Rome avec Cassius et Brutus contre César. Dessalines est cerné au guet-apens du Pont Rouge et est tué. Ses assassins diront plus tard qu’ils voulaient l’arrêter pour le juger mais qu’il ne s’est pas rendu. La Gazette politique et commerciale d’Haïti du jeudi 6 novembre 1806 commente l’événement en ces termes : Des raisons, qu’il est difficile d’expliquer, nous ont empêché de mentionner plus tôt les événements qui viennent de se passer dans les divisions du Sud et la seconde de l’Ouest. Depuis quelque temps le mécontentement éclatait dans plusieurs endroits de l’empire. Une mauvaise administration, diverses injustices, et des actes contraires à la sureté des premiers fonctionnaires publics, ainsi que des particuliers, avaient excités un dégoût général du gouvernement qui vient d’être renversé [6]. » La lutte pour le pouvoir fait rage. Le général Christophe avait accepté le 23 octobre le poste de chef provisoire du gouvernement haïtien. Il avait été choisi par les conspirateurs comme chef provisoire du gouvernement haïtien dès le 16 octobre 1806, dans leur manifeste La résistance à l’oppression, puis confirmé dans les deux lettres en date du 18 octobre signées par Pétion et Gérin [7]. Christophe conditionne toutefois son acceptation à la création d’une assemblée constituante et à la formulation d’une nouvelle Constitution. À partir de ce moment, les problèmes et malentendus vont surgir en cascade. La fraude électorale et la guerre La méfiance s’installe dès la publication par Christophe de la circulaire du 3 novembre 1806 indiquant 59 paroisses, soit 35 pour le Nord et 24 pour l’Ouest et le Sud [8]. Ces 59 paroisses correspondaient à la répartition géographique de la population avec la majorité vivant dans le Nord et le Centre avec plus de 40 habitants au kilomètre carré [9]. Pétion et Gérin détournent l’objectif en augmentant arbitrairement de 15 le nombre de paroisses de l’Ouest et du Sud qui passent alors de 24 à 39. Ainsi ils ont la majorité des représentants dans l’Assemblée Constituante pour voter la nouvelle Constitution. L’objectif de la « combine » était de diminuer les pouvoirs du président afin de ne pas se retrouver avec un despote comme Dessalines. Surtout avec la crainte qu’inspirait Christophe après son élimination macabre de Capois-la-mort. Le tissu de relations politiques qui se constitue dans l’Ouest et le Sud comprend des circuits parallèles de pouvoir avec leurs réseaux et filières parmi les sénateurs. Constatant ce qui se tramait, le mulâtre Juste Hugonin, délégué du Nord, conseillera à Christophe de ne pas accepter cette Constitution qui ne lui laissait même pas les pouvoirs d’un caporal. Le signal était donné pour la guerre civile entre le Nord et le Sud qui durera plusieurs années. Et depuis lors, les vainqueurs aux élections sont tributaires de la machine électorale. Les rebondissements ne manquent pas. La matrice conceptuelle de l’aventure haïtienne des fraudes électorales produit impuissance et déclin en pointillé dans une errance qui nous empêche de réaliser nos potentialités. La dépendance commerciale s’accentue Le conflit armé entre Pétion et Christophe ne diminue pas le poids des commerçants anglais et américains, les premiers servant souvent de couverture [10] aux seconds à cause de l’embargo américain décrété par le président Jefferson le 28 février 1806. Malgré la mesure expresse de Christophe libéralisant le commerce le 24 novembre 1806 et les excellents rapports de Christophe avec les Anglais dont l’un d’entre eux, l’amiral Goodall fut le commandant de sa marine, les commerçants anglais faisaient de meilleures affaires avec la république de Pétion. Christophe avait mis fin aux mesures de Dessalines obligeant les marchands étrangers à vendre leurs cargaisons et à acheter des denrées uniquement de négociants haïtiens et américains choisis et patentés par lui. Les démarches des commerçants anglais dans la république de Pétion étaient organisées par Robert Sutherland, qui avait obtenu de Dessalines, le 10 octobre 1806, le monopole de la représentation pour le commerce anglais [11]. Après l’assassinat de Dessalines, Sutherland opta pour la république de l’Ouest. Il qualifia Pétion de libéral et Christophe de barbare. Sutherland communiqua de fausses informations sur Christophe en disant, entre autres, aux Anglais que ce dernier avait des relations avec Bonaparte à travers le général Ferrand à Saint-Domingue et qu’un de ses fils avait été pris en charge en France par le chancelier Talleyrand. Cette campagne de désinformation consolida ses activités commerciales qui connaitront une impulsion significative. C’est aussi le cas pour plusieurs de ses compatriotes dont les nommés W. et S. Dawson, James Booth, J. Milroy, Westenfield, Blackhurst, Scribner, W. Salter, Langlois, W. Doran, Sureau, Archibald Kane, Oliver Carter, etc. Le clan des 39 commerçants anglais sera assez fort pour constituer une association dénommée Union Club à Port-au-Prince. En 1818, à la mort du président Pétion, ces commerçants anglais écriront une lettre au Sir Home Popham, commandant des forces navales anglaises à la Jamaïque, pour lui demander protection car ils craignaient une éventuelle attaque des troupes de Christophe. Des frissons entièrement justifiés puisque l’un d’entre eux, le commerçant anglais John Smith, venait de prêter 50 mille gourdes au président Pétion pour payer la troupe [12]. Depuis cette époque, le poids des marchands étrangers, mais surtout anglais et américains, n’a jamais été négligeable. Selon Tim Matthewson [13], en commençant par l’aide fournie à Toussaint Louverture en 1799, l’indépendance d’Haïti n’aurait pas été possible sans l’aide des marchands américains. Sans doute, le commerce américain est significatif mais la bravoure des combattants, ces gens qui « riaient de la mort » comme le disait le général Leclerc, l’est encore plus. Une certitude de la mort qui a donné la vie. Le commerce américain avec Haïti est passé de $3.6 millions en 1804, à $7.4 millions en 1805, et $6.7 millions en 1806 avant de diminuer à $5.8 millions en 1807 et $1.8 millions en 1808 [14]. Les gouvernements de Pétion et Christophe vont jouer la carte de l’Angleterre, alors maîtresse des mers. Cette démarche répond à une double motivation : d’une part l’embargo imposé par le président Jefferson diminuait les échanges et d’autre part, les États-Unis subissaient leur première grande défaite avec la guerre de 1812 quand la capitale Washington fut brûlée par les troupes anglaises. La concurrence est rude pour le marché haïtien entre les États-Unis, l’Angleterre, et la France. En effet, depuis la défaite de Waterloo et le congrès de Vienne de 1815, la France essaie de reconquérir les positions perdues. En plus de ses émissaires Dauxion-Lavaysse, Medina, Esmangart, Fontanges et Dupetit-Thouars envoyés en Haïti entre 1814, 1816 et 1821, le nombre de bateaux marchands français arrivant dans les ports d’Haïti double en 5 ans et passe de 39 en 1817 à 82 en 1821 [15]. La France reste quand même en troisième positio. En 1821, après la mort de Christophe et la réunification, les importations en provenance des États-Unis représentent 45% du total des importations haïtiennes, tandis que celles en provenance de l’Angleterre représentent 30% et celles en provenance de la France 21%. À l’époque, les commerçants haïtiens signalent dans le journal L’Abeille Haytienne que « ces étrangers sont maitres des consignations les plus importantes ; ils accumulent les bénéfices, leurs fortunes grossissent sensiblement [16]. » En 1825, les commerçants américains ont un net contrôle du marché avec 374 bâtiments sur 552, soit 67%, un tonnage de 60% de la valeur totale et 42% de la valeur des cargaisons [17]. La connaissance de l’univers économique nécessaire pour la bonne gestion a fait défaut. Essentiellement les dirigeants politiques dépendaient de leurs anticipations dont la plus importante était un éventuel retour des Français pour les remettre en esclavage. D’où les investissements dans la construction de fortifications à travers le pays. Toutefois, les dirigeants du nouvel État n’ont pas pris en compte la manière de mobiliser et sensibiliser la population afin qu’elle soit soudée aux chefs. Cela demandait d’autres rapports de production pour permettre l’acceptation de la grande plantation sans l’assimiler au travail servile de la colonie. Je crains les Grecs, même lorsqu’ils font des présents Cette mobilisation était nécessaire car, en son absence, l’État ne peut pas avoir les moyens financiers pour assurer sa propre survie, c’est-à-dire acheter les armes et munitions nécessaires à sa défense en cas d’un retour armé des colons esclavagistes. Enfin, c’était le seul moyen pour souder les Haïtiens face à une communauté internationale délibérément décidée à tuer dans l’œuf cette expérience de liberté de la seule république noire indépendante au monde. En effet, la France a pu rallier les autres États européens et les États-Unis à son objectif de ne pas reconnaître l’indépendance d’Haïti. L’offre de Pétion en 1814 de payer une indemnité aux Français est plus que le moindre mal. Elle est carrément un « acte d’ignominie » comme le remarquait le baron de Vastey en 1819 [18]. Surtout à un moment de pénurie catastrophique dans la république de l’Ouest. En effet, c’est par l’endettement auprès des commerçants que Pétion arrivait à payer les employés publics. On voit donc difficilement comment il aurait pu honorer sa parole. En réfléchissant sur l’offre faite par Pétion en 1814 de payer une indemnité à la France pour l’indépendance, Frédéric Marcelin se devait de dire : « On se demande où Pétion, avec son administration ruinée, sans ressort, sans finances, aurait pris l’argent nécessaire pour la payer » [19]. Cette indemnité devint un goulot d’étranglement au cou de la nation haïtienne. Non seulement elle contracta les ressources du pays du fait que son acceptation était liée à la diminution des droits de douane payés par la France de moitié, mais aussi elle donna naissance immédiatement à une dette de 36 millions de francs pour payer la première échéance. En effet, le taux d’émission était de 80% c’est-à-dire Haïti recevait seulement 24 millions et devait ajouter 6 millions de ses propres fonds pour payer la première échéance. D’ailleurs, l’indemnité et la dette seront réunies en 1870 avec les intérêts de retard pour les périodes au cours desquelles nous n’avions pas les ressources financières pour payer. Le mot de Frédéric Marcelin est dit à bon escient. « En 1825, une révolte de notre patriotisme, refusant de souscrire à la répudiation qu’on nous imposait, était logique et peut-être même nécessaire [20]. » L’empoisonnement des sources de la croissance et du développement d’Haïti allait de soi. Il était inscrit dans le projet colonial que le baron de Vastey a dénoncé dans son opuscule Le système colonial dévoilé. Même l’Angleterre qui pourtant avait le plus aidé Haïti avec son blocus des ports de Saint-Domingue, lors de la bataille de Vertières, accepta qu’Haïti était une colonie française, avec une clause secrète du Traité de Paris du 30 mai 1814. Malheureusement, les Haïtiens qui avaient pu s’entendre après la guerre du Sud de 1799 pour gagner l’indépendance en 1804 n’ont pas pu renouveler cette entente depuis 1806. Ayant compris que les Haïtiens demeurent des colonisés mentaux malgré l’indépendance, les Français ont joué sur cette carte pour les diviser. Le baron de Vastey fait ce constat quand il écrit « dans cette guerre civile, malheureuse et désastreuse pour le peuple haytien, les blancs comme dans toutes nos précédentes guerres, jouèrent leur rôles accoutumés ; ils conseillaient et intriguaient des deux côtés ; ils aidaient de tout leur pouvoir aux deux partis à se faire tout le mal possible ; des deux côtés, ils s’empressaient de fournir des armes, des munitions, des vaisseaux, des provisions, etc. On a vu même qu’aussitôt qu’un parti était prêt à succomber ils faisaient tout leur effort pour le relever, afin de perpétuer la guerre civile [21]. » L’analyse du baron de Vastey est confirmée par la correspondance envoyée par Jean-Jacques de la Martellière, sous commissaire de la Marine, en 1809 au général Barquier, commandant des forces françaises à Santo-Domingo. Il lui fit un rapport dans lequel on lit « L’affaiblissement du parti de Pétion m’a paru nuisible aux intérêts de la France et il serait à désirer, je pense, qu’on pût donner à ce parti une force suffisante pour qu’il continuât à lutter avec celui de Christophe. On prolongerait ainsi cette guerre intestine dont tous les résultats sont pour nous » [22]. Le baron de Vastey est d’une lucidité exceptionnelle sur le cirque de la communauté internationale défendant ses propres intérêts. Un cirque qui toutefois n’est pas grotesque quand un peuple est soumis au génocide par des bandes rivales pratiquant le suicide étatique. Et parce que dans ces cas-la, l’ingérence humanitaire devient ingérence politique, le baron de Vastey reproduit à la première page de son ouvrage Réflexions politiques paru en 1817 ses mots de Virgile « Je crains les Grecs, lors même qu’ils font des présents [23]. » (à suivre) ………………….. Économiste, écrivain [1] Linstant de Pradines, Recueil Général des Lois et Actes du Gouvernement d’Haïti, Tome premier, 1804-1808, Paris, Pedone, 1886, p. 116-117. [2] Léon-François Hoffmann, « An American Trader in Revolutionary Haiti », Princeton University Library Chronicle, XLIX, 3, 1988. [3] Thomas Madiou, Histoire d’Haïti, Tome III, op. cit., p. 354-355. [4] Ibid., p. 329. [5] Thomas Madiou, Histoire d’Haïti, Tome IV, P-au-P, Deschamps, 1987, p. 51-52. [6] Gazette politique et commerciale d’Haïti, numéro 43, Cap-Haitien, jeudi 6 novembre 1806, p. 169. [7] Beaubrun Ardouin, Études sur l’Histoire d’Haïti, Tome sixième, Paris, 1856, p. 75-78. [8] Louis-Joseph Janvier, Les Constitutions d’Haïti, Paris, Marpon et Flammarion, 1986, p. 74. [9] Zélie Navarro, « Espace résidentiel et intégration sociale : le cas des administrateurs coloniaux de Saint-Domingue au XVIIIe siècle », Les Cahiers de Framespa, numéro 4, 2008. [10] Hubert Cole, Christophe : King of Haïti, London, Eyre and Spottiswoode, 1967, p. 164. [11] Paul Verna, ‪Robert Sutherland‬ : ‪un amigo de Bolívar en Haití, Caracas, Fundación John Boulton, 1966, p. 42. [12] Vertus Saint-Louis, « Commerce extérieur et concept d’indépendance (1807-1820) », Michel Hector et Laënnec Hurbon, Genèse de l’État haïtien (1804-1859), Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, 2009, p. 289. [13] Tim Matthewson, « Jefferson and the Nonrecognition of Haiti », Proceedings of the American Philosophical Society, Vol. 140, No. 1, March 1996, p. 24. [14] Ibid, p. 27 et 35. [15] Jean-François Brière, « Le baron Portal et l’indépendance d’Haïti 1818-1821 », French Colonial History, Vo. 10, Michigan University Press, 2009, p. 100. [16] Mémoire adressé à Son Excellence le Président d’Haïti, au nom des Commerçants du Port-au-Prince, L’Abeille Haytienne, 1er mars au 30 avril 1820, p. 6. [17] Charles Mackenzie, Notes on Haïti, vol II, London, 1830, p. 325. [18] Baron Valentin Pompée de Vastey, Essai sur les causes de la révolution et des guerres civiles d’Hayti, Sans Souci, Imprimerie Royale, 1819, p. 245. [19] Frédéric Marcelin, Haïti et l’indemnité française, Paris, Imprimerie de Kugelmann, 1897, p. 22. [20] Ibid, p. 146. [21] Baron Valentin Pompée de Vastey, Essai sur les causes de la révolution, op. cit., p. 87. [22] Jean-François Brière, Haïti et la France 1804-1848, op. cit., p. 56. [23] Baron Valentin Pompée de Vastey, Réflexions politiques sur quelques ouvrages et journaux français concernant Hayti, Sans Souci, Imprimerie royale, 1817.

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