mardi 8 janvier 2008

J'ACCUSE

J’accuse tous les chefs d”Etat qui ont été choisis, nommés, ou élus à la Magistrature Suprême de l’Etat haïtien de 1986 à nos jours pour leur manque de clairvoyance, de patriotisme, de responsabilité, et de manque de vision puisqu’aucun plan stratégique de développement n’a été mis en place.
J’accuse toutes les Législatures de 1986 a nos jours pour n’avoir pas promulgué des lois ou projets de lois devant créer une atmosphère propice pour attirer les investisseurs nationaux et étrangers et pour n’avoir pas eu le courage de tenir tête à l’Exécutif et ont permis a des décrets présidentiels en maintes occasions d’abroger la Charte Constitutionnelle du pays.
J’accuse tous les soi-disant partis politiques pour n’avoir pas développé un projet de société, condition sine qua non d’existence d’un parti digne du nom, face a un parti au pouvoir sans plan ni vision.
J’accuse.
J’accuse la presse parlée, écrite, et télévisée pour n’avoir pas développé un program compréhensif d’éducation socio-économico-politique de 1986 a nos jours, se contentant seulement d’informer.
J’accuse l’appareil judiciaire du pays pour avoir vendu son intégrité pour quelque sous de 1986 a nos jours et dispensé une justice monnayée.
J’accuse l’Intelligentsia Haïtienne pour sa timidité et son manque de courage et pour n’avoir pas dit tout haut ce que les autres pensaient tout bas de 1986 a nos jours.
J’accuse.
J’accuse les enseignants a tous les niveaux pour avoir mis profit au-devant de l’acquis intellectuel de la jeunesse haïtienne.
J’accuse toutes les institutions religieuses de toute dénomination du pays pour n’avoir pas prêché plus forcément contre une culture qui n’avait aucune crainte du Dieu Vivant, soutenue, supportée, et financée par les gouvernements de 1986 a nos jours.
J’accuse la diaspora haïtienne pour n’avoir pas exige des gouvernements de 1986 a nos jours le développement d’un plan national, et pour n’avoir pas pu s’élever au-dessus des discussions de clan et avoir en maintes occasions pratiqué la politique a l’haïtienne même en dehors du pays.
J’accuse moi-même pour avoir accusé les autres. Les accusations ça et là ne vont rien résoudre. NOUS SOMMES TOUS COUPABLES. METTONS LA MAIN A LA PATE !

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